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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 23:01
Deux ans avec sursis pour les pots-de-vin

L’ex-chef du service logement de Sarcelles ainsi que sa complice ont été condamnées hier pour avoir monnayé des attributions de HLM.

Frédéric Naizot | Publié le 25 avril 2013, 07h00
 
 Pontoise, hier. Corinne Ledoux (à droite) en compagnie de son avocate, Me Grégoire. Pontoise, hier. Corinne Ledoux (à droite) en compagnie de son avocate, Me Grégoire. (LP/Fr.N.)
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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:20
SARCELLES JUGÉE POUR AVOIR PERÇU DE L’ARGENT EN ÉCHANGE D’ATTRIBUTION DE HLM
L’ex-chef du service logement devant le tribunal
Frédéric Naizot | Publié le 24 avril 2013, 07h00

Corinne Ledoux, 48 ans, doit répondre de « trafic d’influence, sollicitation ou acceptation d’avantages par une personne chargée de mission de service public pour abuser de son influence auprès d’une autorité administrative publique ». 

Elle est également poursuivie pour usage de faux et risque cinq ans d’emprisonnement et 75000 € d’amende. A ses côtés comparaît une complice présumée.

Elle invoque des soucis financiers

« J’ai mis la main dans l’engrenage en 2007-2008. J’avais de gros soucis financiers. J’étais en situation de surendettement. Mon mari, très malade, a dû s’arrêter de travailler à deux reprises. Cela a tout déclenché », confiait fin 2011 Corinne Ledoux. Au  de cet entretien, elle avait reconnu avoir attribué des HLM à des particuliers en échange de quelques billets. Elle expliquait son dérapage par ses difficultés et limitait aussi la portée de ses actes, admettant avoir perçu des enveloppes à dix ou douze reprises, à raison de 500 € environ chacune. En trois ans, elle « pense avoir touché 5000 €. »

Selon elle, son intervention n’a concerné qu’une très faible part des logements attribués à Sarcelles, hors contingents. « C’était très limité : deux ou trois appartements par mois, en moyenne. »

L’ancienne chef de service, qui revendiquait jusqu’alors une carrière sans tache depuis son arrivée en 1984 à la mairie de Sarcelles pendant le mandat de Raymond Lamontagne (RPR), restant en place à l’arrivée de Dominique Strauss-Kahn puis de François Pupponi (), a été depuis exclue de la fonction publique.

La ville de Sarcelles s’est constituée partie civile. Mais les particuliers qui avaient dénoncé les faits et porté plainte, certains ayant payé, n’ont pas été considérés comme des victimes. « Je déplore cette décision du parquet, réagissait hier Me Caty Richard, avocate de plusieurs habitants. Dans un dossier identique, à Saint-Gratien, il y avait eu des victimes reconnues. »
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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 07:05

SARCELLES 

A Sarcelles, des locataires des Sablons menacés d’expulsion

P. Co. | Publié le 22 avril 2013, 07h00

Le ton est monté d’un cran entre Osica et les derniers habitants de la barre en cours de destruction de l’avenue Paul-Cézanne à Sarcelles, dans le cadre de la rénovation urbaine. Cette semaine, le bailleur a adressé une lettre à deux des huit locataires, les sommant d’accepter une des offres de relogement proposées, sous peine d’être expulsés dans six mois de cet immeuble des Sablons. 

« Malheureusement, c’est le dernier recours, le syndrome du dernier locataire, soupire Muriel Thomas, responsable d’agence Osica. Six attendent de déménager mais pour ces deux-là, nous n’avons pas de solution ». Nadia, une des deux locataires concernées, assure n’avoir reçu que trois propositions officielles de relogement. Osica, de son côté, affirme lui en avoir fait sept. Qu’elle aurait toutes refusées.

« Ces offres ne sont pas viables, martèle Nadia, excédée. On m’a proposé un appartement qui n’était pas aux normes, un autre avec du chauffage électrique et beaucoup trop cher. J’avais accepté une troisième offre mais le logement
 a finalement été attribué à quelqu’un d’autre. Ensuite, on m’a fait des propositions par téléphone, dans des quartiers coupe-gorge où je n’ai aucune envie d’habiter. Je veux bien faire un effort mais je ne peux pas accepter ce qu’on me propose. Et là, Osica veut carrément me mettre dehors. C’est honteux! On nous a pourtant dit qu’on serait prioritaires pour le relogement. Pourquoi ne pas nous mettre dans les appartements neufs de la rénovation urbaine? ».

300 occupants ont déjà été relogés

Depuis quelques mois, ces huit locataires vivent dans un bâtiment fantôme, au milieu du ballet des pelleteuses et autres engins de chantier. Les quelque 300 autres occupants de la barre, dont une partie a été détruite, ont déjà été relogés. « Certains sont tous seuls dans leur cage d’escalier, au milieu des portes murées et des squatteurs, soupire Nadia. On vit avec la peur au ventre ».

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 10:50

Manifestations SAMEDI 16 MARS 

  urgence logement cher

Arrêt des expulsions !

Baisse des loyers et de l’énergie !

Un logement stable et décent pour tous !

 

 

Le 16 mars 2013 sonne le retour des expulsions de logements, l’angoisse pour des milliers de familles et de personnes d’être jetées sur le trottoir et d’y rester. Le changement de gouvernement n’a pas changé grand chose.

Depuis 2000 le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans logis, à mesure que les loyers et l’immobilier ont flambé, que la précarité salariale, la pauvreté se sont étendues, que les prix de l’énergie, des transports, des soins, ou des produits alimentaires se sont emballés…

 

Le logement cher, c’est le résultat des politiques libérales, qui ont permis aux spéculateurs, aux bailleurs privés et aux milieux de l’immobilier de s’enrichir, sur le dos des salariés et des couches populaires : les profits locatifs ont grimpé de 70% en 10 ans.

 

Alors qu’il faudrait résolument baisser les loyers, cesser les expulsions, abroger les lois qui précarisent les locataires et le logement social, réquisitionner et mobiliser massivement les logements et les bureaux vacants, les résultats se font attendre, dans un contexte de rigueur budgétaire, de renoncements, de baisse de la construction de HLM.

                                                                                         

Assez de paroles, des actes !

 

Quelques timides avancées ont été octroyées, comme l’arrêt des expulsions de prioritaires DALO, une promesse d’application de la loi de réquisition, l’annonce d’une future loi sur le logement, mais c’est très insuffisant pour réparer les dégâts des années d’or de la spéculation.

 

Nous appelons à nous mobiliser pour de vraies mesures en faveur du logement social, des locataires, des sans logis, des galériens du logement et pour exiger :

 

L’arrêt des expulsions, de tout type d’habitation ; 

La baisse immédiate des loyers et des charges ;

Le respect du DALO et du droit à un hébergement, avec un programme massif de mobilisation et de réquisition de logements et de bureaux vacants ; 

Le renforcement des droits des locataires, particulièrement le droit au maintien dans les lieux, la suppression des sous-statuts locatifs … 

La création d’un service public du logement pour : produire 200 000 vrais logements sociaux par an, agir contre la spéculation, lutter contre les taudis et les abus, faire respecter le droit au logement décent et accessible… 

L’abrogation de la loi Boutin et des mesures de marchandisation des HLM ;

Pour financer les HLM nécessaires : doublement du plafond du Livret A et centralisation à 100% par l’Etat, suppression de la TVA et rétablissement du 1%.

 

 

Signataires : Plateforme logement des mouvements sociaux : (AC !, ACDL, Advocacy, AFVS, ATTAC, Bagagérue, CAHL 94, CAL, CGL, CGT, CNAFAL, CNL, COPAF, CSF Fondation Copernic, DAL, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, Sud Santé Sociaux, USP, Union Syndicale Solidaires, Synd. des Avocats de France, Synd. de la Magistrature,...)

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 09:57

 

La démolition d’un immeuble de quatre étages de Sarcelles est encours alors que des locataires vivent encore dans 9 des 300 appartements.

PAULINE CONRADSSON | Publié le 16 févr. 2013, 07h00

 
 Sarcelles, avenue Paul-Cézanne, jeudi. Plus de la moitié de la résidence des Sablons a déjà été détruite.  Le chantier continue. Neuf appartements sont encore occupés . Les derniers locataires (en haut) attendent toujours leur relogement. Sarcelles, avenue Paul-Cézanne, jeudi. Plus de la moitié de la résidence des Sablons a déjà été détruite.  Le chantier continue. Neuf appartements sont encore occupés . Les derniers locataires (en haut) attendent toujours leur relogement. (LP/P.Co.)
                                                               
Des appartements vides et des portes murées au milieu d’un ballet de pelleteuses et d’engins de chantier. La résidence des Sablons, rue Paul-Cézanne à Sarcelles, à des allures d’immeuble fantôme. Vouée à la destruction dans le cadre de la rénovation urbaine, cette longue barre de quatre étages et de plus de 300 appartements a été progressivement vidée de ses habitants, relogés par le bailleur Osica. Vidée, mais pas complètement. Neuf appartements sont toujours occupés. Plus de la moitié du bâtiment, un des plus anciens du Grand-Ensemble, a déjà été détruite. Mais pour ces derniers locataires, aucune solution de relogement n’a encore été trouvée.

« Je vis avec la peur au ventre », soupire Nadia, qui est seule au quatrième étage. Depuis qu’ils ont été désertés, les halls de la résidence sont devenus le terrain de jeu de squatteurs. L’ancien appartement de la gardienne a été visité plusieurs fois. Une locataire a été cambriolée en pleine journée. « On entend tout le temps des bruits la nuit, raconte Angélique, qui dort avec des chaises contre sa porte « au cas où ». « Et, plusieurs fois par mois, il y a aussi les voleurs de métaux qui sévissent sur le chantier. Du coup, on passe notre temps à regarder par la fenêtre. On n’est jamais tranquille. »

Il y a aussi les nuisances liées aux travaux. « Tous les matins, on est réveillé par des bruits de pelleteuses, qui durent ensuite toute la journée, explique Nadia. Quand ils ont détruit une partie de la barre il y a quelques mois, j’ai cru que c’était un tremblement de terre tellement ça vibrait. » Sans compter les coupures récurrentes d’électricité ou de gaz. Une locataire a aussi perdu tout son électroménager après un court-circuit.

Aujourd’hui, les derniers locataires n’attendent qu’une chose : partir au plus vite de cette barre à l’abandon. « On se sent abandonné, lâche Sophie. Cela fait trois ans que l’on parle de cette destruction. Osica aurait pu prendre ses précautions pour reloger tout le monde avant que les travaux démarrent. Nous, on n’a pas demandé à partir. » Pour le bailleur, le cas de ces locataires est complexe. « Ils sont prioritaires pour le relogement, assure Osica. Un cabinet a été spécialement mandaté pour s’occuper d’eux. Nous leur avons fait des propositions. La plupart ont été refusées. Trouver des appartements libres et qui correspondent à leurs attentes n’est pas simple. Nous, nous sommes prêts à faire des efforts. Mais, parfois, il y a aussi une absence de bonne volonté. »

Anne dément. « Je n’ai reçu aucune proposition avant le mois de novembre, assure cette locataire qui vit dans un deux-pièces. Après une réunion, où je l’ai signalé, on m’a proposé un F3 pour un loyer de 200 € de plus que ce que je paie actuellement. C’est trop cher pour moi. Pourtant, je ne demande pas la Lune. »

« C’est une situation humainement insupportable, qui doit être traitée au cas par cas, réagit François Pupponi, député-maire de Sarcelles. Nous avons mis en place une cellule de pour s’occuper spécialement de ces neuf dossiers. Tout devrait être réglé d’ici un mois. »
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 22:06

  

N.P. | Publié le 23.01.2013, 07h00

 

La vente des 34000 logements franciliens d’Icade fait actuellement l’objet d’une inspection de la Cour des comptes. Ces derniers mois, plusieurs élus, dont Stéphane Peu, le président de l’office HLM Plaine Commune habitat (PCH) ont été entendus par la Cour des comptes. La vente de ce patrimoine de logements avait suscité au moment de son annonce, fin 2008, la fronde de nombreux élus de gauche comme de droite qui n’avaient pas hésité à qualifier cette cession de « scandale d’Etat ». Une trentaine de parlementaires communistes avaient même réclamé, en juin 2009, la création d’une commission d’enquête sur cette société, filiale de la Caisse des dépôts et consignations.

Icade — anciennement Scic — s’est en fait débarrassé de ses logements HLM pour investir dans l’immobilier de bureaux, plus lucratif. « Elle a vendu à un prix très élevé des appartements qui ont été construits avec des fonds publics, dénonce Stéphane Peu. Le profit réalisé sur cette vente s’élève à plus de 2 Mds€, ce qui correspond au budget de l’Etat alloué cette année à la production de logements sociaux! » Icade n’a pas pu être joint hier.   

 

Le Parisien

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 12:50

Anne collin | Publié le 04.07.2012, 07h00

 Garges-lès-Gonesse, le 29 mai. Marie-Jocelyne, 53 ans, souffrant d’insuffisance rénale, attend de changer de logement depuis plus de trois ans, mais aucune proposition ne lui a été faite.

Garges-lès-Gonesse, le 29 mai. Marie-Jocelyne, 53 ans, souffrant d’insuffisance rénale, attend de changer de logement depuis plus de trois ans, mais aucune proposition ne lui a été faite. | (LP/A.C.) 

 

  

«Je n’en peux plus », s’exaspère Marie-Jocelyne, 53 ans, habitante de Garges-lès-Gonesse depuis trente-trois ans, non loin de la gare RER. Comme est elle gravement malade, son deux-pièces au quatrième étage est devenu depuis bien longtemps trop petit pour elle et sa fille Audrey, 17 ans. « J’ai fait mes premières demandes de changement de social il y a treize ans, mais je suis tombée malade et j’ai dû arrêter, explique-t-elle. J’ai tout recommencé il y a trois ans et depuis rien. » En effet, depuis cette date, aucune proposition ne lui a été faite malgré les nombreux courriers et coups de téléphone adressés à son bailleur, à la mairie et à la préfecture. « On me répond qu’il n’y a rien. En plus, j’ai peu de ressources. Je vis de ma seule AAH (NDLR : allocation pour adulte handicapé) car depuis quelques années, je ne peux plus travailler », ajoute cette ancienne auxiliaire de vie, consciente cependant de ne pas être le seul dossier en attente.

Le bailleur assure que c’est une demande prioritaire

Elle est diabétique et souffre d’insuffisance rénale, et son état s’est dégradé depuis 2010, jusqu’à nécessiter une greffe de rein. « Je suis sur liste d’attente depuis plus de six mois », précise-t-elle en montrant les certificats de son médecin. « Je m’adresse à mon bailleur, il me renvoie vers la mairie, qui me renvoie vers la préfecture et ainsi de suite. Ce n’est plus tenable », s’exclame-t-elle désemparée. L’appartement ne disposant que d’une seule chambre, Marie-Jocelyne dort dans le salon pour laisser à sa fille un peu d’intimité. « Mais, quand je reviens de dialyse, je suis épuisée et l’ascenseur est souvent en panne. Je ne peux plus monter les escaliers », s’inquiète-t-elle. « L’association des diabétiques a écrit à la mairie, mais ça n’a rien changé », affirme cette mère de famille fatiguée. De son côté, le bailleur 3F assure que ce dossier est connu de ses services et que c’est une demande prioritaire. « Nous voulions lui proposer un logement neuf à Garges, mais la livraison a été repoussée à septembre », répond Patrick Darolle, directeur départemental d’Immobilière 3F. « Les changements de logement sont un acte important de notre politique et les personnes en situation de handicap sont prioritaires », ajoute-t-il. « Il faut aboutir et aboutir rapidement », garantit-il. Marie-Jocelyne, elle, attend toujours.

Le Parisien

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:25

Le collectif « pour un pôle financier public au service des droits », la « plate forme logement des mouvements sociaux », et DAL, avec une centaine de personnes, ont occupé la siège de l’AFB (associations Française des Banques) de 12 à 16h, 18 rue Lafayette, pour exiger :
  
·           le Doublement du Livret A dès cet été !
·           la restitution des 100 milliards de l’épargne populaire livrées aux banques par Sarkozy sans contrepartie !

Cette action avait pour objet de dénoncer le lobbying indécent des banques et de leurs alliés, qui pèsent sur le gouvernement pour empêcher le doublement immédiat du plafond du Livret A prévu pour financer la réalisation de 150 000 logements sociaux et la réhabilitation thermique de un million de logements par an, conformément à trois engagements de François Hollande.
 
Les Banques, et leur fédération, l’AFB, veulent obtenir que le plafond du Livret A, qui est gelé depuis 30 ans, ne soit pas ou peu augmenté. Elles prétendent que les épargnants vont se tourner vers le livret A et délaisser leurs propres produits financiers. Or ces produits financier permettent  aux banques de spéculer, et provoquent la crise grave que nous connaissons aujourd’hui.
Les banques Françaises ont engrangé ces dernières années des profits extraordinaire, : 4,3 milliards en 2008, 12,2 milliards en 2009, 21,7 milliards en 2010, et une vingtaine de milliards en 2011.
C’est la crise, sauf pour les banques. L’argent du peuple doit rester au peuple !

De plus, les banques ont déjà mis la main depuis 2009 sur 35% de l’épargne populaire, sans aucune contrepartie économique ou sociale. Un cadeau de plus de 100 milliards d’Euros, offert par Sarkozy, en même temps que la banalisation du Livret A.

C’est pourquoi, le Collectif pour un pôle public financier  <http://pourunpolepublicfinancier.org/> et la Plate-forme Logement des Mouvements Sociaux  <http://contrelelogementcher.org/>  appellent à la mobilisation pour rappeler aux banques qu’elles doivent cesser de spéculer sur l’argent des épargnants et pour revendiquer:
- le doublement dès juillet du plafond du Livret A !
- le rapatriement à la CDC des 100 milliards de l’épargne populaire laissés au banques depuis 2009
- Ceci afin de financer chaque année : 150 à 200 000 vrais logements sociaux, la réhabilitation thermique d’un million de logements, et d’autres missions d’intérêts général au service des Droits.
 

RESULTATS :

  • Une délégation des mouvements reçue par l’AFB a constaté que celle ci maintenait ses ambitions.
  • Une rencontre avec les mouvements sociaux aura lieu jeudi avec la ministre du Logement, en fin de matinée.
  • Le mouvement social a demandé à rencontrer le ministre de l’Economie en table ronde, et l’actuel Président de l’AFB (Pdt de la Société Général).
  • Les mouvements restent mobilisés, et prêts à agir en cas d’alerte.

Promesse de campagne de François Hollande – (Lettre au DAL du 27 Avril 2012) :
“C’est pourquoi je me suis engagé à réaliser 150 000 logements réellement sociaux par an, grâce au doublement du Livret A et des aides à la pierre, car je crois comme vous que c’est à la solidarité nationale de financer le logement pour tous”
“...De même, un grand plan de réhabilitation thermique permettra d’offrir une bonne performance thermique à un million de logements par an. C’est aussi cela, redonner du pouvoir d’achat. “
   
                          

Organisations présentes dans les collectifs : AC, ACDL, Advocacy, AFVS, AITEC, ATTAC, Bagagérue ,CAL, CAHL 94, CDSL, CNL, CGL 75 et national, CSF, CGT confédération, CNAFAL, COPAF, DAL, Fondation Copernic, FSU, HALEM,  Jeudi Noir, MRAP, RESF, Sud Santé Sociaux, UNDECOSA-CGT, USP, Union Syndicale Solidaires, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de France, … CGTG IEDOM/AFD GUADELOUPE, CGTR IEDOM/AFD REUNION, SNB IEDOM/AFD MARTINIQUE, CGT MA IEDOM MAYOTTE, SNUCLIAS-FSU, CREDIT FONCIER : CFTC, CFE/CGC, CGT, SU/SNA, et CFDT (sous délégation SPUCE), CAISSES D’EPARGNE (COLLECTIF NATIONAL CGT CAISSES D’EPARGNE, SNP FO), SNUP- CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS – FSU, CGT GROUPE CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS, CGT BANQUE DE FRANCE, CGT AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT, SPUCE CFDT (PARIS- ILE DE FRANCE : BANQUE DE FRANCE, CAISSES D’EPARGNE, CREDIT FONCIER, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT), INDECOSA CGT, UNION SYNDICALE SOLIDAIRES, FEDERATION CGT FINANCES, FEDERATION CGT BANQUE ET ASSURANCE, FEDERATION SUD PTT   ... MARCHES EUROPEENNES, CONVERGENCES POUR LES SERVICES PUBLICS, RESISTANCE SOCIALE
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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 09:23
27 juin 2012 à 18:48
Des mal logés ont pris d'assaut l'Association française des banques, le 27 juin 2012.
Des mal logés ont pris d'assaut l'Association française des banques, le 27 juin 2012. (Photo Leïla Piazza)

Alors que le président de la République avait promis le doublement du plafond du livret A pour financer la construction de logements sociaux, des associations de mal logés ont pris d'assaut, ce mercredi, l'Association française des banques pour obtenir la mise en place de cette mesure tant attendue.

Par LEILA PIAZZA

Le rassemblement était prévu devant la Bourse du travail ce mercredi à 11h30. Quelques dizaines de manifestants d’associations de mal logés sont venus réclamer le doublement du plafond du Livret A, comme l’avait annoncé François Hollande lors de la campagne présidentielle. Une manifestation des plus calmes. Tout le monde se dirige vers le métro, leaders syndicaux et manifestants. La destination est tenue secrète. Il est environ 12h30 quand les militants prennent d’assaut le siège de l'Association française des banques, dans le 9e arrondissement de Paris, accueillis par des dizaines d’autres qui attendaient à l’intérieur. «On veut des HLM, solidarité avec les mal logés» scandent-ils.

«Un toit c’est un droit»

Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au logement, blague : «je vois que les mères ont été plus rapides que nous». Et en effet, la salle d’attente est remplie de femmes, pour certaines accompagnées d’enfants en bas âges, et pour beaucoup d’origine africaine ou nord-africaine. «La dernière vague d’immigration est toujours la population qui est la plus discriminée, notamment pour l’accès au logement», relève Marie Montolieu, présidente de la fédération de Paris du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), avant d’ajouter : «Je suis là en tant que défenseuse des droits humains. Il y a ici des gens qui travaillent et sont obligés de vivre dans des squats ou des hôtels. Ce sont des solutions temporaires. Ce ne sont pas des lieux faits pour héberger des familles et des enfants pendant des années.»

Hassan vit à l’hôtel depuis un an et demi, avec son mari et ses quatre enfants. Originaire d’Egypte, elle est arrivée en France il y a 14 ans. Son mari travaille en France depuis 20 ans. Mais leur situation reste bien précaire. «J’ai fait toutes les démarches. Je ne comprends pas pourquoi je ne trouve toujours pas de logement social.»

Même incompréhension pour Mathilde, 39 ans, qui vit «dans une chambre de 14m2» avec son mari et ses trois enfants. Malgré leurs deux salaires, le couple ne pourrait guère payer plus que leurs 670 euros de loyer actuel. L’attente d’un logement convenable semble bien longue. «Cela fait 8 ans que je demande un logement social et que je n’ai pas de réponse. Pourtant, je suis prioritaire depuis 2010», se désole la mère de famille.

Si elles sont majoritaires dans le hall de l’Association française des banques ce mercredi, les mères de familles ne sont pas les seules touchées. Avec sa femme salariée, Abdelnour, retraité de 70 ans, «galère depuis 1994». Des amis l’hébergent, en se passant le relais. «Cela fait huit ans que je demande un logement social à la mairie du 11e arrondissement. Y en a marre !», s'énerve Abdelnour. «On ne gagne même pas 2000 euros à nous deux. Et si je prends un logement pour 1000 euros, on ne s’en sortira plus. A Paris, un studio est loué 800 euros. Vous vous rendez compte ? Il me faut absolument un logement social pour m’en sortir. Je vais engager un recours Droit au logement opposable»

Le livret A au centre du débat

La centaine de manifestants présents est venu avec une même revendication : l’application du doublement du plafond du livret A dès juillet, afin de financer la construction de 150 000 logements sociaux par an, comme l’avait promis François Hollande durant la campagne présidentielle. «Construire 150 000 logements par an, cela exige 20 milliards d’euros. En France, on a un système qui marche très bien : on se sert de l'épargne populaire qu’on centralise à la Caisse des dépôts pour le prêter à long terme et à des taux bas aux bailleurs sociaux, ce qui permet d’avoir des loyers modérés», explique Jean-Philippe Gasparotto, délégué CGT à la Caisse des dépôts. Les manifestants comptent donc sur le passage d’un plafond du livret A à 30 600 euros, le double du plafond actuel, pour financer la construction de logements sociaux et la réhabilitation thermique d’un millions d’habitations.

Le collectif demande par ailleurs «la restitution des 100 milliards de l’épargne populaire livrés aux banques depuis 2009 sans contrepartie». «En 2009, Sarkozy a laissé aux banques 35% de l'épargne populaire, soit 100 milliards d’euros, aux banques. Cela leur a permis de rétablir leurs comptes et de continuer à spéculer», explique Jean-Baptiste Eyraud de Droit au logement, avant d’appeler à «sortir l'épargne populaire du marché et de la spéculation».

Devant les rumeurs d'échelonnement de la mesure de doublement du plafond du livret A, les associations ont demandé, ce mercredi, à Bercy d’organiser une table-ronde avec les associations de mal logés, les acteurs du logement social, les syndicats et les banques et ont réclamé une rencontre avec le président de l’Association française des banques, Frédéric Oudéa, par ailleurs PdG de la Société Générale.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 14:29

resel Réseau Stop Aux Expulsions de Logement Paris

 

Dans nos quartiers, début juillet : des familles encore menacées d’expulsion, au mépris du «droit au logement opposable» !

 

Chaque année, de nombreuses familles parisiennes sont menacées d’expulsion de leur logement, à cause de congés (souvent liés à des opérations immobilières spéculatives), ou parce que les loyers si chers dans nos quartiers ne peuvent plus être honorés quand la crise économique se traduit par un épisode de chômage. Depuis deux ans, la loi DALO est applicable, mais les milliers de familles reconnues prioritaires restent sans relogement au-delà du délai maximal de six mois prévu par la Loi. Cette carence de l’Etat est déjà très grave : mais, il est inadmissible de voir des familles en attente de ce relogement mises à la rue par le Préfet de Police, sans même tenir compte de la faute de l’Etat à leur égard !

 

Le RESEL Réseau « stop aux expulsions du logement » s’est constitué au plan national il y a 3 ans pour obtenir l’arrêt des expulsions sans relogement. Et, le « Comité de Suivi DALO », institué par la Loi, a exprimé clairement la conduite à tenir par les Préfets

- dès qu’un ménage saisit la commission de médiation du DALO, le Préfet doit attendre la décision de la commission avant de donner feu vert à l’expulsion

- quand la commission retient la famille comme prioritaire DALO, le Préfet doit refuser le concours de la force publique tant qu’un relogement n’est pas trouvé.

 

Mais, avant les élections, le Préfet de Police, - remplacé depuis -, a signé des décisions de « concours de la force publique », qui signifie la mise à la rue de familles, pourtant reconnues prioritaires DALO, sans proposition de relogement.

 

Aujourd’hui, l’engagement de François HOLLANDE de faire cesser les expulsions sans relogement prévu par la loi DALO doit très vite être mis en oeuvre, avant la vague des expulsions de juillet - nous demandons au nouveau Préfet de Police de révoquer les « concours de la force publique », qui ne se conforment pas aux prescriptions du Comité de suivi DALO

- nous avons demandé à Cécile DUFLOT et Jean-Marc Ayrault de donner instructions claires aux Préfets pour arrêter ces expulsions.

 

Soutenons les familles, qui reçoivent des lettres de commissariat demandant maintenant la remise de leurs clés, alors qu’elles n’ont pas de relogement ; rejoignez la « chaine de solidarité contre les expulsions » à travers Paris :

 

Chaîne de solidarité contre les expulsions sans relogement, les 30 juin et 7 juillet !

 

Rejoignez LES RASSEMBLEMENTS SUCCESSIFS DU 3O JUIN, à :

-  10h30, Paris 14e : métro Alésia , Paris 9e-10e-18e : angle r. fbg Poissonnière/ bld Magenta

- 12h : convergence dans le centre de Paris : devant le 46 rue Montorgueil (2e)

- 13 h : forum en Mairie du 2e, rue de la Banque

 

à l’appel des RESEL Paris Centre, RESEL 9e-10e-18e, RESEL 14e, RESEL 20e

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STOP RADIATIONS

       

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ENSEMBLE CONTRE LES EXCLUSIONS

LOCAL: Lieu d’Organisation des Chômeurs et Actifs en Lutte

Ouvert du lundi au vendredi de 10H à 15H

41 avenue du 8 Mai 45 95200 SARCELLES

 

Accueillir, dialoguer

Une grande salle, du café, du thé : un espace convivial pour les chômeurs, les précaires, les exclus 

 

Informer, orienter

Connaissance des droits, journaux, brochures spécialisées, adresses utiles, contacts avec les différentes institutions…

 

Aider

Téléphone, rédaction CV, lettre motivation, courriers, …  recherche d’emploi sur Internet

 

Discuter, sortir de l’isolement

Réflexions sur les causes de l’exclusion, Elaboration de propositions pour changer de logique

 

Agir ensemble

Informer, participer aux luttes contre le chômage, l’exclusion, les inégalités…