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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 23:34
Cet accord, d’autant plus insatisfaisant que la crise sera longue, n’est conclu que par quatre des huit partenaires sociaux, au trois quart patronaux et dont la seule organisation de salariés a obtenue bien moins de 25% aux dernières élections prud’homales...
VOUS aussi OPPOSEZ-VOUS à l’Accord Cfdt-Patronat sur l’assurance chômage ! signez la pétition en cliquant sur le lien suivant: link

1. PAS D’AMELIORATION REELLE DE L’INDEMNISATION CHOMAGE :
- Rien pour les chômeurs et précaires actuels, indemnisés ou pas
Pourtant, la « crise » va provoquer l’augmentation du nombre de sorties pour « fin de droit » à l’assurance chômage parmi la petite moitié indemnisée des chômeurs officiels.

- Très peu pour les chômeurs de 2009-2010
Selon qu’ils ou elles auront :

  • plus de deux années d’emploi à temps plein : gain d’un mois pour tous : le plafond d’indemnisation passerait de 23 à 24 mois, sauf pour les plus de 50 ans ;
  • moins de 2 ans : le rétablissement de la possibilité d’être indemnisé dès 4 mois d’emploi, qu’avait supprimé l’accord de décembre 2003, ne peut masquer l’amputation des durées d’indemnisation que provoquerait dans la moitié des cas le mode de calcul, la plus de souvent pour les « 50 ans et plus » ;
  • licenciements économiques : la Convention de Reclassement Personnalisé (CRP) de l’Unedic moins bien rémunérée que le Contrat de transition professionnelle proposé par l’Etat.

Taux des allocations, montant plancher, prise en compte du temps partiel… : rien de nouveau ! 

La remise à plat annoncée va conserver en l’état le dispositif actuel qui combine assurance chômage, minima sociaux et absence de revenu personnel.


2. PAS DE VOLONTE D’AMELIORER L’INDEMNISATION

Pour cela, il faudrait des moyens et la volonté de les mobiliser : les partenaires sociaux n’ont ni le pouvoir ni la légitimité pour le faire. Le gouvernement parvient encore mais difficilement à éviter ses responsabilités.

 Des solutions existent pourtant. Rappelons notamment : la réforme de l’assiette de la cotisation sociale ; un taux variable selon les pratiques d’emploi, précaire ou pas ; la prise en charge par l’Etat, comme cela a été fait pour les banques privées, des dettes de l’Unedic ; de nouveaux modes de taxation des richesses...

Il y a urgence à convoquer une table ronde réunissant toutes les parties concernées.


3. RIEN POUR LA SECURISATION DES PARCOURS PROFESSIONNELS

Rien en terme d’assurance complémentaire santé et retraite, de droit à la formation… malgré l’accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail et les nombreuses concessions concédées par les signataires aux employeurs (rupture à l’amiable du CDI, création du CDD de projet…).


4. L’ACTIVITE REDUITE MENACEE

L’activité réduite concerne plus de la moitié des chômeurs, indemnisés ou pas (intérimaires, temps partiels, intermittents, saisonniers, vacataires …).

La possibilité et les conditions du cumul d’une partie de ses maigres allocations avec un peu de salaire direct, actuellement très contraignante, seraient examinée par un groupe de travail : Constitué par qui ? Travaillant à quoi ? 
On rappel que la « négociation » de la convention elle même n’a pas encore débutée.


5. ET EN PLUS...

La proposition patronale de remise a plat du système d’assurance chômage se traduirait par : 
- la création d’un mécanisme de baisse des cotisations sociales, automatique dans le texte, sans rien d’équivalent pour soutenir le taux de salarié-es au chômage décemment indemnisés ; 
- une dangereuse boite à outils du type assurance financière, très éloignée de la mise en du droit constitutionnel à un revenu de remplacement : des droits calculés ; cette fois-ci, le nouveau dogme « pas de durée d’indemnisation supérieure à la durée de référence (= de travail) » se traduirait cette première fois en « 1 jour travaillé = 1 jour indemnisé ». Les premières versions de la proposition patronale proposaient un rapport encore moins favorable : les prochaines ne seront pas meilleures si ce principe est adopté.

A la question « Qui va payer leur crise ? », nous aurions en ce début d’année – si ce projet d’accord devait être mis en œuvre – un dangereux et coûteux précédent.

UN EMPLOI C’EST UN DROIT – UN REVENU C’EST UN DU !
NOUS NE VOULONS PAS ENCORE PAYER POUR LEUR CRISES !
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