Amicale des Locataires de la Résidence Bergson
A Monsieur le Directeur général d’Osica
Sarcelles, le 22/03/2012
Monsieur,
Depuis plus de quatre mois maintenant, Osica se moque des locataires de la Résidence Bergson à un point que c’en est indécent.
Le 16 novembre dernier, à une question que je lui posais sur la régularisation des charges 2010, votre collaboratrice chargée de l’exploitation répondait textuellement : « J’ai reçu le bilan. J’attends les corrections de la comptabilité. Je ne devrais pas tarder à avoir le retour. Je vous tiens informé dès réception ».
Puis, pendant des mois et des mois, le mutisme. Et pas de régularisation en vue. Je repose alors la question, pour recevoir un texte mettant en cause Veolia, qui n’aurait pas répondu à au moins deux demandes que vous lui auriez adressées. Qu’est-ce à dire ? Que quinze mois après la clôture de l’exercice concerné, vous n’ayez pas encore reçu les factures du marchand d’eau ? Qui peut le croire ? Et n’est-ce pas prendre les gens pour des imbéciles que de tenir de tels propos ? Et si ces mêmes gens n’ont pas immédiatement réagi comme ils le font aujourd’hui, c’est qu’ils avaient du mal à croire qu’un organisme du logement social était prêt à leur raconter n’importe quoi pour différer le plus possible le paiement de ce qu’il leur doit, aggravant du coup les difficultés causées par la cohorte de ceux qui s’en prennent à leur pouvoir d’achat.
Dans ces conditions, le présent texte est porté à la connaissance des locataires, associations, élus, personnalités du département. Et si vous ne réglez pas rapidement le problème, il sera adressé à la presse locale.
En outre, les résidents sont à ce point excédés que nombre d’entre eux sont prêts à se rendre auprès de votre direction sarcelloise pour exiger leur dû, c’est-à-dire en moyenne plusieurs centaines d’euros sur 144 logements
Enfin, comme nous n’avons plus aucune confiance en vous, si, fin septembre prochain, vous n’avez pas régularisé les charges de 2011, comptez sur nous pour organiser une relance vigoureuse. Et ne venez pas nous dire que, neuf mois après la fin de l’année, vous n’aurez pas eu le temps de mettre vos comptes en ordre.
Veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
Pour l’Amicale
Michel REDJAH