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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 09:40
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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 22:19
A l'occasion de la conférence nationale du handicap qui doit se tenir le 8 juin, Christian Jacquiau rappelle que les promesses du candidat Sarkozy en la matière sont loin d'avoir été tenues.



La conférence nationale du handicap va se tenir le 8 juin prochain. L'occasion pour Roselyne Bachelot, ministre des solidarités et de la cohésion sociale, de faire le constat, là aussi, du gouffre qui sépare les annonces prometteuses de son mentor, locataire de l’Élysée, de la tragique réalité du terrain.

Le cas de Yann Fiévet, professeur de sciences économiques et sociales au lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles, est révélateur de l'incurie des politiques. 

Économiste, enseignant depuis plus de 30 ans, auteur d'ouvrages, chroniqueur de presse, président d'associations, animateur de conférences et débats... Yann Fiévet est un prof comme les autres. Enfin presque...

Les seventies sont pour lui synonymes de sciences-éco qu'il fera à Paris-Nord-Villetaneuse, puis d'un DEA Économie et aménagement de l'espace à Dauphine. Comme tous les gamins de l'époque, il rêve de gros cubes et passe en attendant ses vacances à sillonner la France à vélo. Il croque à pleines dents ces années d'insouciance post-soixante-huitarde. Mais pour ce jeune homme de dix-huit ans aussi, rien ne sera jamais plus comme avant...

Dix-huit ans. C'est l'âge où on lui apprend qu'il souffre d'une rétinopathie, une maladie dégénérescente incurable de la rétine. Il sait qu'un jour plus ou moins proche, les images, les couleurs ne seront plus que des souvenirs.
 
Pendant de très nombreuses années, la passion et l'incroyable force de caractère qui animent ce breton bien trempé auront raison de ce handicap avec lequel il lui faudra, malgré tout, composer.
Mais depuis une dizaine d'années les choses se sont compliquées. La maladie a fait son chemin.
« Tout a basculé lorsque j'ai dû me munir d'une canne blanche. Pour me guider, mais aussi pour me signaler aux autres. C'est un stigmate une canne blanche. Ça marque... Pour autant, il faut accepter le handicap, la différence. Nombreux sont ceux qui n'osent pas, victimes de cette société de banalisation normative ».
 
En 1999, Yann Fiévet est reconnu travailleur handicapé. « Handicapé certes, mais travailleur... Apte au travail. Je ne vois pas, mais j'ai un regard », tient-il à souligner. Soucieux que son handicap n'affecte en rien la qualité de son enseignement, il demande en 2001 à être accompagné en cours d'un assistant. Il découvre alors que le statut d'assistant de professeur handicapé n'existe pas. Le recrutement se fait parmi les surveillants, ex bien nommés pions, non préparés et non formés à cet effet.

Le rectorat de Versailles n'ayant personne à proposer pour pourvoir ce poste particulier il doit, comme tout enseignant handicapé, chercher par ses propres moyens l'assistant susceptible d'être recruté.
Depuis 2005, il est accompagné par la même assistante, Émilie (voir interview ci-dessous), laquelle a acquis sur le terrain une véritable expérience professionnelle, ce qui lui permet en retour d'assurer au professeur une collaboration efficace dont bénéficient pleinement les élèves. Oui mais voilà... Émilie ne bénéficie d'aucun statut. Et donc d'aucun droit. Et comble de malheur, son contrat de trois ans a déjà été renouvelé une fois. Son renouvellement équivaudrait à transformer son contrat à durée déterminée (CDD) en contrat à durée indéterminée (CDI). Autrement dit à pérenniser un emploi durable dans l'esprit de ce que déclarait le candidat Nicolas Sarkozy en 2007 : « La Renaissance française passe par la France du travail. Tout redeviendra possible si le travail redevient une valeur respectée et si la France du travail se remet à espérer. Je veux en faire la priorité et le critère de toutes nos politiques publiques. Ce n'est pas seulement un problème technique, un problème économique, c'est aussi, c'est d'abord un problème moral, un problème de valeur, un problème humain et social, et même, au final, une question de civilisation. Le principe de ma politique c'est la récompense de l'effort, du mérite, du risque, c'est les moyens donnés à tous les talents pour s'épanouir. C'est l'égalité des chances... ».
 
Certes, mais sur le terrain...
 
Le cas du binôme Yann-Émilie n'est pas isolé. Marc-Antoine *, professeur handicapé, en a appelé à son Inspecteur d'académie, espérant son soutien pour le renouvellement du contrat de son assistant. Sous couvert d'anonymat, il nous donne la réponse écrite et sans détour du cadre supérieur de l’Éducation nationale : « Il n'y a, hélas, aucune possibilité de renouveler le contrat de votre assistant. Je connais bien ce type de situation. Nous le rencontrons encore plus largement pour les élèves handicapés, privés au bout de six ans d'AVS (auxiliaire de vie scolaire) même lorsque toutes les "parties" souhaitent la poursuite de la collaboration. Je vous explique pourquoi :
1 - Les assistants sont des contractuels ;
2 - Ils ont un CDD, qui comme tous les CDD, ne peut excéder deux fois 3 ans, soit 6 ans ;
3 - Au bout de 2 CDD, l'employeur est obligé de passer tout contractuel en CDI, c'est dans le code du travail, mais cela revient à créer un emploi ;
4 - Le ministère a interdiction de créer des emplois...
Conclusion : on licencie tous les assistants au bout de 6 ans...
».
 
Pour détourner ces règles non écrites (le dogmatique non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux passe aussi par là...) certaines académies ont trouvé la parade : externaliser la précarité en faisant embaucher l'assistant par une association œuvrant dans l'aide aux handicapés. Rigueur en trompe l’œil, si l'on ose... Le joli tour de passe-passe budgétaire qui permet de supprimer un poste - et donc un salaire - coûte en réalité deux fois plus à la collectivité.
 
« Les frais de gestion alloués à l'association s'élèvent au même montant que mon salaire. Je coûte deux postes d'AVS », explique Véronique *, auxiliaire de vie scolaire dans un collège depuis maintenant... sept ans, résultat d'une mobilisation exemplaire qui a fini par faire reculer son Inspection Académique. Pour autant, Véronique n'a toujours aucun statut reconnu. Aucun espoir d'évolution.

Chantal Beauchamp, professeure d’histoire-géographie au lycée Grandmont à Tours (37) n'a pas bénéficié du même soutien. « Mon assistante, ayant effectué 6 ans de service à mes côtés s'est vue refuser le renouvellement de son contrat d’Assistante d’éducation (AED). Comme elle était la seule personne capable de s’adapter à l’évolution de mon handicap visuel, j’ai dû prendre ma retraite 16 mois avant la date prévue ».
 
Édith, professeure aujourd'hui retraitée, parle volontiers de son expérience d'assistante auprès de son mari, professeur non-voyant. « Une époque où l'économie forcenée n'avait pas encore été érigée en vertu cardinale », se souvient celle qui aujourd'hui milite pour la reconnaissance du statut d'assistant. « C'est un vrai métier, pas une sous-fonction subalterne. Il faut des connaissances autant dans la matière enseignée qu'en pédagogie et en psychologie des adolescents. Il est impératif que les binômes soient complémentaires et harmonieux, qu'ils aient le temps de bien se connaître et de s'apprécier. Faute de quoi les élèves exploitent les failles qu'ils détectent fort vite... ».

« Au delà de mon cas personnel c'est le défaut général d'intégration dans l’Éducation Nationale, cette véritable maltraitance faite aux élèves et aux professeurs handicapés et à leurs assistants - quand ils en ont - que je veux dénoncer. Combien de mes collègues, reconnus aptes au travail, ont été dissuadés de poursuivre leur enseignement faute de soutien suffisant ? », interroge l'économiste Yann Fiévet. « Sans jeu de mots... Je me verrais mal, à quelques années de la retraite, repartir à zéro avec un nouvel assistant novice. Je ne tiendrais pas ce langage si mon assistante actuelle, qui m'accompagne depuis six années, avait une chance de trouver un autre emploi alors qu'elle a acquis une expérience à mes côtés, mais ce n'est pas le cas. Quel gâchis que de ne pas le reconnaître ! », ajoute encore Yann Fiévet, désormais épaulé par un comité de soutien.
 
Les élèves handicapés ne sont pas mieux lotis.Pourtant, la loi affirme le droit pour chacun à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile, à un parcours scolaire continu et adapté. Elle prévoit que les parents soient, de plus, étroitement associés à la décision d'orientation de leur enfant et à la définition de son Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS).
 
Lors d'une intervention sur la dépendance, le Président de la République a indiqué le 8 février dernier que la conférence nationale du handicap aurait bien lieu en juin 2011. Il a notamment tenu à préciser : « Je n’ai pas l’intention de diluer le handicap dans la dépendance. La situation des handicapés était une priorité en 2007 et le restera... Je me suis de longue date engagé sur la question de la scolarisation des enfants handicapés, elle sera à l’ordre du jour de la prochain conférence nationale du handicap en juin prochain ».

Priorité oubliée jusqu'à aujourd'hui. Est-ce à dire que la question du handicap a vocation à rester une priorité... à inscrire au nouveau catalogue des promesses pour 2012 ?

Jacques Chirac, son prédécesseur à la Présidence de la République, avait annoncé dès 2002 qu'il entendait faire de l’insertion des personnes handicapées « l’un des trois grands chantiers » de son quinquennat. Une ambition qui s’inscrivait dans une volonté de « renforcer notre cohésion nationale pour davantage de justice et donc davantage d’attention aux plus vulnérables ». S'en est suivi la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005, dite loi handicap, promulguée par le gouvernement Raffarin. « Toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale. La loi va apporter des évolutions fondamentales pour répondre aux attentes des personnes handicapées », promettaient ses promoteurs. Un quinquennat plus tard, le constat est amer. Et les exemples sont légions.
 
A Nantes (44), malgré la protestation de parents d’élèves et de membres du personnel enseignant, le préfet a confirmé qu’il ne reviendrait pas sur la décision de l’Inspecteur d’académie de supprimer les postes d’AVSCO (Auxiliaire de vie scolaire collectif) intervenant auprès des enfants handicapés dans les classes d’inclusion scolaire (CLIS).
 
À Villeneuve d'Asq, c'est un enfant de 4 ans et demi souffrant d'autisme atypique qui s'est retrouvé consigné à la maison. Le contrat liant l'école maternelle Paul-Cézanne à l'AVS avec lequel le petit Noham  avait établi une solide relation de confiance était arrivé à échéance le 28 février 2011... au beau milieu de l'année scolaire. Sous la pression de la maman, soutenue par le directeur de l'école, l'association de parents d'élèves et plusieurs élus locaux réclamant une dérogation à l’académie pour que le contrat de l'AVS soit prolongé, le préfet a fini par rendre un avis favorable... Miracle médiatique, le lendemain de la diffusion du reportage qu'a consacré France 3 à cette affaire, un nouvel AVS était immédiatement recruté. Non formé. Non spécialisé. Il devra tout apprendre de l'enfant. Sans même avoir eu à produire son casier judiciaire, déplore la maman du petit garçon. Depuis, elle croule sous les témoignages de familles désemparées et entend bien aller plus loin en les fédérant pour que la loi soit appliquée et les AVS enfin reconnus.

Paraplégique, Clara, une enfant de six ans, a besoin elle aussi d'un auxiliaire de vie scolaire pour franchir les obstacles de la vie quotidienne que sont pour elle le fait de monter et descendre les escaliers, aller aux toilettes ou encore se rendre à la cantine de son école d'Epernay (51). Problème : l'échéance du contrat de son AVS est tombé le 16 mars et il n'était pas question de le renouveler. Sous peine, là encore, de transformer un emploi précaire, à durée déterminée, en contrat à durée indéterminée. En un mot... de créer un emploi. « Il n'y a plus d'assistante de vie scolaire », explique l'académie à la jeune maman désemparée. Résultat : la petite est privée de scolarisation en attendant qu'une solution soit trouvée.
 
Pourquoi est-il si compliqué de trouver des AVS alors que le chômage gangrène l'économie française ? Johanna, une ancienne AVS interrogée par Stéphane Guerrini du quotidien l'Union, explique son cursus. « J'ai commencé en 2009 après avoir répondu à une annonce de l'ANPE pour un poste d'AVS proposé par l'académie de Châlons. J'ai été recrutée en cinq minutes sans qu'aucun curriculum vitae, aucune référence et encore moins expérience, ne me soient demandés », se souvient-elle. « Pour devenir AVS, il suffit d'être éligible au Contrat d'Accompagnement à l'Embauche (CAE). Autrement dit... être au chômage depuis au moins deux ans ». Quant au reste... La formation ? « Elle se résume à deux ou trois heures par semaine durant lesquelles ils nous énumèrent les maladies des enfants dont on va s'occuper. L'administration considère que c'est largement suffisant pour que d'anciens chômeurs s'occupent de jeunes enfants handicapés », explique Johanna.

Ces cas ne sont pas anecdotiques.

« Malgré un cadre législatif fort, la scolarisation des enfants handicapés est aujourd’hui malmenée pour des raisons budgétaires », explique-t-on à l'Union départementale d’associations de parents et amis de personnes handicapées mentales (Unapei).

La CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) recense 13 000 enfants de moins de 20 ans qui ne sont pas pris en charge, qui passent leur journée chez eux sans bénéficier d’aucune forme de scolarisation.

Plus de 4 000 enfants et adolescents handicapés sont en attente d'accompagnement par un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS), selon les chiffres communiqués par la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO). Beaucoup d'entre eux ne sont scolarisés que quelques heures par semaine alors que de nombreux autres ne le sont tout simplement pas. Un de leurs parents est le plus souvent obligé de cesser toute activité professionnelle.
 
En cause : « l'absence de statut pour les auxiliaires de vie scolaire (AVS), le manque de place et de moyens en Service d’Éducation Spécialisée et de soins à Domicile (SESSAD) et en Instituts Médico-Éducatifs (IME), les dotations insuffisantes d’enseignants spécialisés pour le milieu adapté dont les budgets sont de surcroît étranglés », selon l'Unapei. « Si la loi de 2005 a fait naître beaucoup d’espoirs chez les familles et de nouvelles perspectives pour les professionnels, les uns et les autres vont aujourd’hui de désillusions en désillusions », déplore l'Unapei.

« La loi ne protège plus, la loi n’agit plus : des témoignages et réclamations de particuliers totalement nouveaux pour la médiature dénoncent les lois à réaction et les lois sans application. Il nous faut éviter ces annonces qui créent l'illusion de la loi un jour et la désillusion le lendemain : la loi sur le droit au logement, par exemple, ou la loi handicap qui octroie aux familles d’enfants handicapés le droit à un auxiliaire de vie scolaire pour aider leur ¬enfant, mais que l’Éducation nationale ne peut leur accorder faute de moyens », regrette avec véhémence l'UMP Jean-Paul Delevoye, ancien ministre et Médiateur de la République de 2004 à 2011. Jusqu'à ce que la fonction disparaisse...
 
L’accompagnement des professeurs et élèves handicapés se fait par le biais des Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS), des Emplois de Vie Scolaire (EVS) et des Assistants d’Éducation (AED), contrats précaires non renouvelables allant de quelques mois à six ans... au maximum. Salaire mensuel moyen : 900 € pour 35 heures par semaine. Les heures supplémentaires ne sont jamais payées.
 
« La précarité de ces contrats ne permet pas aux personnes de pérenniser leur emploi ou d’évoluer vers des métiers du secteur médico-social et, à chaque rupture de contrat, l’enfant handicapé pâtit de la perte du lien lissé avec son accompagnant », regrette encore Jean-Paul Delevoye. « Ce n’est pas le comptable qui doit prendre le pas mais le sens de la réforme », ajoute encore l’ancien ministre en référence à une Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) qu’il accuse de « déshumaniser les services publics ».
 
Il y a à peine plus de quatre ans, un candidat à la présidence de la République proclamait :
« Le travail est devenu la variable d'ajustement de notre économie au lieu d'en être le ressort. Le travail est devenu de plus en plus précaire. Les travailleurs pauvres de plus en plus nombreux. Les conditions de travail de plus en plus dégradées. Nous avons perverti notre modèle social au point qu'au lieu de protéger il est devenu une cause d'insécurité et de souffrance ».
 
Le même Nicolas Sarkozy qui affirmait en avril 2007   : « Je veux que la République s'attaque aux nouvelles inégalités. Depuis des années, au nom de la morale républicaine, on proclame des droits qui ne sont pas suivis d'effet. Parce que, au fond, personne ne se sent réellement concerné. C'est la raison pour laquelle j'ai proposé de rendre un certain nombre de droits opposables (...) Le droit opposable à la scolarisation des enfants handicapés obligera à faire une place à l'école à ces enfants pour que chacun s'enrichisse de la différence de l'autre ».
 
Il reste au président-candidat à peine une année pour dépasser les effets d'annonce et faire en sorte que le handicap ne rejoigne pas la longue liste des promesses non tenues du candidat-président de 2007...

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:23

MOBILISATION DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE DU LYCÉE JJ ROUSSEAU À SARCELLES
SOUTIEN URGENT À UN BINÔME « PROFESSEUR HANDICAPÉ / ASSISTANTE » EFFICACE MAIS MENACÉ.

 

M. Yann Fiévet est professeur en Sciences Économiques et Sociales depuis 31 ans et enseigne dans notre lycée depuis 25 ans.
En 1999, M. Fiévet a été reconnu travailleur handicapé, en raison d’une rétinopathie.
Depuis 2005, M. Fiévet est accompagné par la même assistante : Mme Émilie LE SAULNIER, qui est présente a ses côtés dans ses classes, dans la préparation des cours et la correction des copies.

 

Nous apprenons que le contrat de Mme Le Saulnier ne serait pas renouvelé pour la rentrée 2011/2012 et que M. Fiévet verrait arriver une nouvelle personne, non formée, pour l’assister.

 

La rupture de ce binôme «professeur handicapé / assistante» qui fonctionne depuis 6 ans serait lourde de conséquences que ceux qui ont pris cette bien curieuse décision n’ont probablement pas mesurées…
Il n’est pas imaginable qu’une personne nouvelle puisse constituer immédiatement un « binôme » efficace avec un professeur qu’elle ne connaît pas encore. A quelques années de la retraite, M. Fiévet devrait nécessairement consacrer du temps à la formation de cette nouvelle personne, quelles que soient ses qualités. L’efficacité de son enseignement en serait automatiquement diminuée, et ce pendant de longs mois.
En résumé, l’enseignant serait fragilisé, en raison notamment du fait que certains lycéens sont
relativement prompts à profiter d’une situation inhabituelle, fragilité dont l’ensemble des élèves
pourrait pâtir.
Un professeur qualifié, apprécié de tous pour son enseignement, devrait-il tout « recommencer à zéro » parce qu’il est handicapé ?
C’est INACCEPTABLE , et Nous, parents, élèves, professeurs et autres personnels du Lycée, ne pouvons l’accepter !

 

C’EST POURQUOI NOUS DEMANDONS AUJOURD’HUI AUX AUTORITES COMPETENTES: Une ACTION CONCRÈTE et IMMÉDIATE
Pour La continuation du binôme existant depuis 6 ans « Professeur handicapé / assistante », à savoir, LA RECONDUCTION DU CONTRAT DE MME LE SAULNIER

 

Nous invitons TOUTES LES PERSONNES QUI SE SENTIRONT CONCERNEES à signer et à faire signer cette pétition. Cliquez le lien suivant : link  

 

N'hésitez pas à faire circuler ce message.

 

Les signatures seront envoyées aux autorités compétentes, notamment à M. le Recteur de l’Académie de Versailles et à M. l’Inspecteur d’Académie du Val d’Oise.

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 22:32

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:47

Semaine de mobilisation dans tout le Val d’Oise

La FCPE 95 appelle tous les conseils locaux a entrer dans l’action du 3 au 15 mai 2011.

Dans le second degré, malgré le rejet massif des DHG (moyens alloués aux établissements pour l’année 2011 2012) ce seront  166 emplois et des centaines d’heures d’enseignements en moins pour nos collégiens et lycéens. Des filières, souvent professionalisantes, qui disparaissent, des remplacements non assurés, des enseignements qui ne seront plus dispensés ou sont réduits à la portion congrue..

Dans le premier degré, malgré 1409 élèves en plus, ce sont 35 postes d’enseignants qui seront supprimés, auxquels il convient d’ajouter 43 suppressions de postes de RASED  et 40 postes de soutien dans les ZEP et REP, des fusions d’école qui ne visent qu’à augmenter le nombre d’élèves par classe, et donc à  supprimer de nouveaux postes.

 

Cette situation dans le département le plus jeune de l’Académie est devenue insoutenable. Cette année, à de nombreuses reprises, ce sont 200 classes par jour qui ont été privées d'enseignants dans le 1er degré par manque de remplaçants. Ce sont de ce fait 1000 classes qui ne peuvent travailler correctement, soit 25 % des effectifs du département.

 

C’est l’avenir de nos enfants qui se joue.

Devant la casse systématique de l’école de la République, notre bien à tous, nous devons le dire haut et fort : CA  SUFFIT !

 

Nous vous appelons dès la rentrée, à :

 

1. entrer en contact avec les enseignants de votre école, de votre collège, de votre lycée et les autres acteurs locaux de l'éducation ;

 

2.  du 3 au 7 mai, organiser ensemble, dans les murs ou hors les murs, une journée école ouverte, entre tous les acteurs de l’éducation (enseignants, parents, élus, animateurs des centres de loisirs, responsables de la petite enfance, services de la jeunesse, etc..) et soutenir l’action du 3 mai sur les bassins de Cergy, Argenteuil et Gonesse;

 

3. préparer ensemble la journée du 12 mai, date à laquelle les syndicats enseignants appellent à la grève sur tout le Val d’Oise. Pique nique, manifestations, écoles occupées, écoles mortes, tractages, ou autres actions doivent se mettre en place et avoir un écho retentissant ce jour là.

 

Cette semaine d’action sera prolongée par les Etats Généraux de l’éducation dans le Val d’Oise, qui à l’initiative de la FCPE se tiendront  Eragny les 13,14 et 15 mai 2011, afin que tous ensemble nous construisions  pour que l’école de demain devienne l’école de la réussite de tous.

 

C’est aujourd’hui que nous devons nous faire entendre, et cela ne sera possible que par la mobilisation la plus large durant ce mois de mai de résistance et d'action.

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 21:39
Les mauvais comptes de Sarcelles

Un rapport de la Chambre régionale des comptes pointe de nombreuses incohérences dans la gestion budgétaire de Sarcelles, le fief de Dominique Strauss-Kahn.

Droit de suite. Il y a un mois, nous passions au crible la gestion municipale de l’équipe Strauss-Kahn/Pupponi à Sarcelles. Une enquête dans laquelle nous pointions notamment les entorses faites à l’orthodoxie budgétaire, si chère au directeur du FMI quand il s’agit de redresser les comptes publics grecs ou irlandais. Rassurez-vous, Megalopolis ne fait pas de fixette sur les comptes de la commune du Val-d’Oise. Il se trouve juste que la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France vient de rendre public un “rapport d’observations définitives” sur la gestion budgétaire sarcelloise entre 2002 et la fin 2010.

Incohérences, manque de lisibilité, sommes fantômes.. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la gestion du maire François Pupponi, pourtant ancien inspecteur des impôts, est franchement douteuse. Ainsi, Jean-Yves Bertucci, le président de la Chambre des comptes, souligne d’emblée que “les comptes de la commune de Sarcelles ne présentent pas toutes les garanties souhaitables de fiabilité”. Ce à quoi l’édile socialiste répond: “manque de moyens humains et financiers” et “très grande faiblesse de notre potentiel fiscal” (lire sa lettre de réponse ici).

 

Il n’a pas tort. Comme nous l’écrivions, “Sarcelles est une ville pauvre (la moitié des ménages n’y sont pas imposables), largement dépendante de son environnement économique”. Un constat validé par les chiffres du rapport: «La commune disposait, en 2008, d’un potentiel fiscal (trois taxes) de 471 € par habitant, très inférieur au potentiel fiscal moyen des communes du même groupe, qui était de 780 € par habitant.»

 

Voici néanmoins les principaux points soulevés par le rapport de la Chambre régionale.

 

- Des incohérences dans les états de la dette: “La commune n’a pas établi d’état de l’actif, ni d’inventaire (…). Lors de l’examen de gestion précédent, la chambre avait déjà observé que le comptable ne produisait pas d’état de l’actif et que le maire n’établissait pas d’inventaire. La chambre ne peut que renouveler cette observation. La commune explique cette lacune par une organisation insuffisante des services municipaux assurant le suivi du patrimoine communal. Ce n’est qu’en 2009 qu’elle paraît s’être attelée à cette tâche.” Par exemple, un solde de 37.000 euros, au 31 décembre 2007, n’a pas été justifié: “Ni l’ordonnateur ni le comptable n’ont été en mesure de justifier ce montant, qui figure donc à tort à l’état de l’actif”, fustige le rapport.

 

- Une ville pétrolo-dépendante: C’est un des angles d’attaque favori de l’opposant MRC Rachid Adda, qui juge les quantités d’essence utilisées par la ville disproportionnées. En effet, la Chambre note que “les dépenses de carburant ont augmenté de 122 % entre 2002 et 2007. La hausse des dépenses de carburant pourrait s’expliquer par l’agrandissement du parc automobile communal entre 2003 et 2007 et l’augmentation des tarifs des énergies fossiles pendant cette période. Toutefois, la chambre recommande à la commune de se montrer vigilante en ce qui concerne l’évolution de ce poste de dépenses”.

 

- Une augmentation des charges de personnel: “Les charges de personnel, quoique légèrement inférieures à la moyenne des communes comparables, ont été affectées d’une hausse sensible entre 2003 et 2007.” L’équipe de François Pupponi affirme que ses choix “ont eu pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et de résorber l’emploi précaire”. Cette augmentation de 17% bénéficie surtout aux agents titulaires, dont le nombre a augmenté de quasiment 25% durant cette période. Le nombre des agents non-titulaires, lui, n’a que légèrement augmenté en 5 ans (+7,5%), s’établissant tout de même à quasiment un tiers des effectifs en 2007 (444 agents non-titulaires sur 1441).

 

- Des subventions opaques: “Les comptes ne retracent pas clairement l’augmentation des subventions d’origine communale, dont le versement devrait, en outre, être encadré par des conventions avec les bénéficiaires”, peut-on lire. Sont notamment pointés du doigt le club de foot de la ville, l’AASS, dont la gestion calamiteuse par un proche de Pupponi avait été épinglée par Bakchich, l’association Sarcelles jeunes, et l’association des Assyro-Chaldéens de France.

 

- Des logements de fonction aux loyers sous-évalués: “La chambre observe que les montants des redevances paraissent anormalement bas.” Ainsi, certains employés municipaux bénéficient de loyers-cadeau: un directeur bénéficie d’un F2  contre 150 euros mensuels, par exemple. La commune, qui n’a pas pu fournir les modalités de calcul de ces redevances, a indiqué son intention de mettre en conformité leurs montants avec la réglementation.

 

Cela fera toujours une irrégularité en moins…

 

Marina Bellot et Sylvain Mouillard / Photomontage par Etienne Quiqueré

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 22:16

La chambre des comptes épingle Sarcelles

Les magistrats de la chambre régionale des comptes, qui ont épluché les finances de Sarcelles depuis 2002, ont relevé un certain nombre d’irrégularités.

MARIE POUSSEL | Publié le 13.04.2011, 07h00

 sarcelles, quartier des lochères, mars 2006. Malgré les critiques formulées par la chambre régionale des comptes, la mairie se dit « satisfaite » du rapport. Pour Rachid Adda, conseiller municipal d’opposition, au contraire, « la ville a contracté des emprunts risqués ».

sarcelles, quartier des lochères, mars 2006. Malgré les critiques formulées par la chambre régionale des comptes, la mairie se dit « satisfaite » du rapport. Pour Rachid Adda, conseiller municipal d’opposition, au contraire, « la ville a contracté des emprunts risqués ». | (lp/aurélie audureau.) 

 

Les magistrats de la chambre régionale des comptes (CRC) ont étudié la situation financière de Sarcelles depuis 2002, c’est-à-dire en grande partie la période où le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, était chargé des finances de la ville (c’était sa délégation d’adjoint au maire jusqu’en 2007). En résumé, si les comptes de la ville, selon le rapport qui vient d’être mis en ligne sur le site Internet de la CRC, ne contiennent pas d’irrégularités majeures, les fonctionnaires ont toutefois conclu qu’ils « ne présentent pas toutes les garanties souhaitables de fiabilité » à cause d’une série d’anomalies.

Pas d’inventaire des biens de la ville. « Un problème récurrent depuis très longtemps », constate la chambre, qui l’avait d’ailleurs déjà relevé lors de son précédent contrôle en 2005. Cette absence d’inventaire empêche le maire de recenser les biens de la ville et au comptable de les quantifier. « Ce n’est pas une obligation, bien que ce soit une règle de bonne gestion, précise Guy Fialon, vice-président de la CRC. Il vaudrait mieux le faire, notamment pour voir s’il y a des vols, ce qui arrive. »

Des subventions aux associations non conformes. Certaines subventions à des associations sont également critiquées car elles n’ont pas donné lieu à la signature d’une convention avec la ville, comme le veut pourtant la réglementation en vigueur pour celles qui touchent des sommes supérieures à 23000 € par an. « C’est plus ennuyeux. Cette règle a pour objet la bonne finalité des fonds publics », explique Guy Fialon. Plusieurs associations sportives (AASS basket, judo, tennis, et surtout football, qui perçoit près de 80000 € par an) ainsi que Sarcelles jeunes et l’Association des Assyro-Chaldéens de France sont concernées. « Au lieu du rapport exigé par le Code du sport, les associations et clubs ne produisent généralement, à l’appui de la demande de subvention, qu’un compte rendu des activités de l’année écoulée, qui ne donne aucun chiffrage. Quant au document prévisionnel indiquant l’utilisation prévue des subventions demandées, il ne chiffre pas les projets », dénonce le rapport, qui précise, toutefois, que « la ville a promis de mettre en œuvre des nouveaux moyens pour mettre fin à ces irrégularités ».

Trop-perçus au cabinet du maire et frais de mission sans justification. Entre 2007 et 2008, des membres du cabinet du maire ont perçu des rémunérations supérieures d’environ 200 € à 300 € (brut) par mois au montant maximum autorisé par la réglementation. La chambre a également relevé 6987 € de remboursement de frais de mission aux maires et adjoints en 2007, sans que la ville ne produise « les mandats spéciaux dont doivent bénéficier les élus pour obtenir la prise en charge de l’ensemble de ces frais ». « Le mandat spécial doit correspondre à une opération déterminée de façon précise. Il doit entraîner des déplacements inhabituels et indispensables », indique le rapport.

 

Le Parisien

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 22:42

Mardi 29 mars 2011 dans le Val d’Oise « On fait bloc pour l’école » Exigeons de vrais moyens pour l’éducation

Dans différents secteurs du Val d’Oise se développent des initiatives diverses associant parents, enseignants... pour défendre l’Ecole publique et exiger une politique ambitieuse à tous les niveaux du système éducatif.

Après le rassemblement du 17 mars à la Préfecture de Cergy et la manifestation à Paris du 19 mars, il est indispensable d’amplifier la mobilisation. Sur le Val d’Oise, le calendrier des opérations de carte scolaire (répartition des moyens du 2nd degré, fermeture de classe dans le 1er degré) s’étend du 17 mars au 5 avril. Les organisations signataires décident d’organiser le mardi 29 mars une nouvelle journée de mobilisation sur le Val d’Oise.

Cette journée se déclinera de façon multiforme sur chaque secteur du département et se conclura par 3 rassemblements communs qui auront lieu simultanément à partir de 17h30 à :

. ARGENTEUIL : 17H30 devant la Sous-Préfecture

. CERGY : sur le Parvis de la Préfecture

. SARCELLES : 17H30 devant la Sous-Préfecture

Nous appelons les parents, les enseignants et tous ceux qui sont attachés à une Ecole de la réussite à participer à ces rassemblements et à engager lors de cette journée des actions communes au plus près des écoles, collèges et lycées de leur secteur. Nous appelons toutes les organisations qui se reconnaissent dans cette démarche à se joindre à cette initiative.

FSU-SNEP-SNUEP-SNES-SNUipp-UNSA-SEUNSA-FIDL-UNL-UNEF-FCPE

Pour les bassins de Sarcelles et de Gonesse retrouvons nous à 17h30 devant la sous-préfecture de Sarcelles

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 22:34

Monsieur le Ministre nous dit qu'il faut faire des économies et être raisonnables !

 

  

Il nous demande d’accepter :

ð La disparition de la formation des enseignants

ð La disparition des ZEP (Zones d’Éducation Prioritaire)

ð La hausse du nombre d’élèves par classe

ð La suppression de postes d’enseignants

ð Le non remplacement des professeurs

ð La disparition de l'aide aux enfants en difficulté (RASED)

ð L’augmentation de l’insécurité à l’école

ð La baisse des moyens financiers

Tout cela conduit à une dégradation durable de l'école publique !

Bref, il nous demande de sacrifier l’avenir de nos jeunes.

Soyons raisonnables !

JEUDI 17 MARS à partir de 17h30 :

RASSEMBLEMENT A LA PREFECTURE DE CERGY

Départ en car et voitures à 17h

devant le Conservatoire de Sarcelles

Exigeons :  

                           Une réelle formation des enseignants

ð Une réelle politique de réussite en ZEP

ð Un maximum de 24 élèves par classe en collège et 28 en lycée

ð Un recrutement suffisant de professeurs et de professeurs remplaçants

ð Le maintien des RASED

ð Suffisamment de présence adulte pour garantir la sécurité de tous

ð Les moyens financiers permettant un réel accès à la culture.

Stoppons la casse programmée de l’école publique !

La mobilisation de tous permettra de peser sur le choix de gouvernement !

SAMEDI 19 MARS

Manifestons à Paris 14h au Luxembourg

 

Cette action est soutenue et accompagnée par les organisations syndicales SNUipp-FSU, le SNES-FSU, SNEP-FSU, la CGT-Éducaction, SUD-Education, UNSA        

 

Voir le tract unitaire départemental: 17 Mars: Le Val d'Oise se mobilise pour la réussite scolaire

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 19:24

 

 

 

 

Rassemblement à la Préfecture de Cergy

Jeudi 17 mars à partir de 17h30

 

Jeudi 17 mars aura lieu un groupe de travail préparatoire au CTPD (Comité Technique Paritaire Départemental) sur la carte scolaire relative à la répartition des moyens dans les collèges, lycées et établissements spécialisés du Val d’Oise à la rentrée 2011.

 



Lors de cette commission l’IA annoncera les incidences concrètes du budget 2011 sur l’organisation de la rentrée dans le Val d’Oise. Dans les écoles ce seront au total 78 postes (dont 43 postes de RASED) qui manqueront en 2011 par rapport à la rentrée 2010. De plus les 1409 élèves supplémentaires ne donnent lieu à aucune création de poste. Dans les établissements du secondaire ce sont 122 emplois qui vont être supprimés à la rentrée prochaine dont 64 en collège, 11 en SEGPA, 48 en lycée.

 

 

Outre les élèves supplémentaires qu'il faudra scolariser, les 16 000 nouvelles

suppressions de postes au niveau national, auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement confirme le choix de la régression pour l’Ecole et l’université comme il l’avait fait en supprimant la formation initiale des enseignants entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement. Dans le même temps, la majorité parlementaire a décidé de favoriser l’enseignement privé au détriment du service public.

 

 

Les enquêtes internationales, comme PISA, confirment que les inégalités se creusent. Le CAS (centre d’Analyse Stratégique sous l’autorité du 1 er

Ministre) vient de publier une note qui montre que la France compte peu d'enseignants pour un pays développé et un taux d'encadrement des élèves le plus bas des 34 pays de l’OCDE. Les choix du gouvernement dessinent une Ecole où les inégalités seront renforcées, une École plus dure pour les moins favorisés, une Ecole où la concurrence entre établissements, par l’abandon de la sectorisation, sera la règle.

 

La mobilisation de tous permettra de peser sur les choix du gouvernement. Les organisations signataires appellent l’ensemble des acteurs de l’éducation à développer des actions au niveau local. Le rassemblement à la Préfecture de Cergy le jeudi 17 mars permettra de faire converger ces mobilisations et de donner une visibilité départementale à toutes les actions locales. Ce rassemblement doit contribuer à renforcer la dynamique de mobilisation pour la manifestation du samedi 19 mars à Paris.

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